Kendo et la culture mondiale Cinq révélations surprenantes à découvrir absolument

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A focused adult Kendoka, fully equipped in complete traditional *bogu* (Men, Kote, Do, Tare, Keikogi, Hakama), standing with a *shinai* in a traditional, minimalist dojo. The lighting is soft and ambient, highlighting the concentrated expression on their face as they embody the concept of *Shin-Gi-Tai*. The pose is natural and poised, reflecting deep discipline and mastery. Professional photography, high detail, perfect anatomy, correct proportions, natural pose, well-formed hands, proper finger count, safe for work, appropriate content, fully clothed, professional dress, modest clothing, family-friendly.

Quand je pense au Kendo, ce n’est pas juste un art martial ancestral japonais ; c’est une véritable philosophie de vie qui, étonnamment, trouve un écho puissant dans notre monde hyperconnecté.

J’ai toujours été fasciné par la manière dont la discipline rigoureuse du sabre peut nous enseigner tant sur la patience, le respect et le dépassement de soi, des qualités si précieuses aujourd’hui.

Voir comment cette pratique millénaire a traversé les frontières, unissant des passionnés de tous horizons, est pour moi une source d’émerveillement et de réflexion.

Loin d’être figé dans le passé, le Kendo s’adapte, intégrant les réseaux sociaux pour créer des communautés mondiales dynamiques et repensant même son rôle dans le bien-être mental face aux défis de l’ère numérique.

C’est une danse perpétuelle entre tradition et innovation, un pont unique entre les cultures, prouvant sa pertinence continue. Le Kendo nous invite à ralentir, à nous recentrer, une tendance essentielle face au rythme effréné de nos vies modernes, et c’est précisément ce qui le rend si captivant.

Plongeons ensemble au cœur de ce sujet fascinant.

La Voie du Sabre : Bien Plus Qu’un Simple Sport de Combat

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Le Kendo, pour moi, a toujours été une révélation, bien au-delà de l’image de guerriers brandissant des sabres. C’est une discipline qui m’a appris la patience, le respect, et surtout, la maîtrise de soi.

Quand on enfile le *bogu* (l’armure) et qu’on saisit le *shinai* (le sabre de bambou), on ne se prépare pas seulement à “frapper” ; on s’engage dans un dialogue silencieux avec son adversaire et, plus profondément encore, avec soi-même.

J’ai été frappé, dès mes premières séances, par l’intensité de la concentration requise. Chaque mouvement, chaque posture, est imprégné de sens. C’est une danse rigoureuse où chaque frappe est un test de votre esprit, de votre volonté, et de votre capacité à rester calme sous la pression.

On apprend à respirer, à se tenir, à avancer avec détermination, tout en gardant une conscience aiguë de son environnement. C’est une forme de méditation en mouvement, où le corps et l’esprit doivent être en parfaite harmonie pour que la frappe soit à la fois puissante et juste.

1. Le Reishiki : L’Art du Respect et de l’Humilité

S’il y a une chose qui m’a profondément marqué dans le Kendo, c’est l’importance du *Reishiki*, l’étiquette et le respect. Dès l’instant où l’on entre dans le *dojo*, cet espace sacré de pratique, chaque geste est codifié et chargé de sens.

On salue le dojo, on salue son *sensei* (professeur), on salue ses partenaires. Ce n’est pas une simple formalité ; c’est une manière d’exprimer sa gratitude, son humilité et sa reconnaissance envers l’art, les lieux et les personnes qui vous entourent.

Je me souviens d’une fois où, après un entraînement particulièrement intense, j’étais épuisé et j’ai failli oublier une étape du salut final. Mon *sensei*, avec une gentillesse ferme, m’a rappelé que le *Reishiki* est le ciment de notre pratique, même et surtout lorsque la fatigue se fait sentir.

C’est une leçon que j’applique désormais dans ma vie quotidienne : le respect des autres et de soi-même est fondamental, quels que soient les défis. Cela forge le caractère et crée un environnement d’apprentissage basé sur la confiance mutuelle.

2. Le Shin-Gi-Tai : L’Unité du Corps, de l’Esprit et de la Technique

Le concept de *Shin-Gi-Tai* est au cœur de la philosophie du Kendo, et c’est ce qui, à mon avis, le rend si complet. Il s’agit de l’unité parfaite entre l’esprit (*Shin*), la technique (*Gi*) et le corps (*Tai*).

On ne peut pas simplement être fort physiquement ou avoir une technique irréprochable ; si l’esprit n’est pas là, si la détermination ou la clarté mentale fait défaut, l’action sera vide.

J’ai vu des Kendoka avec une force physique impressionnante se faire déborder par des adversaires moins imposants mais dont l’esprit était inébranlable.

Et à l’inverse, une technique parfaite sans la puissance du corps ou la volonté de l’esprit ne mènera à rien. L’apprentissage du Kendo est une quête constante pour aligner ces trois éléments.

Lorsque vous atteignez un état de *Shin-Gi-Tai* parfait, le *shinai* devient une extension de votre volonté, votre corps réagit instinctivement, et votre esprit est clair comme de l’eau de roche.

C’est un sentiment indescriptible de plénitude et d’efficacité.

L’Équipement du Kendoka : La Symbiose entre Tradition et Protection

L’équipement du Kendoka est emblématique de cette discipline, et je me souviens très bien de la première fois où j’ai essayé le *bogu* complet. C’était lourd, un peu encombrant au début, mais il y avait quelque chose de profondément rassurant et excitant à l’idée de se vêtir de cette armure qui a protégé des générations de pratiquants.

Chaque pièce a une fonction précise, fruit de siècles d’évolution pour offrir à la fois protection et liberté de mouvement, et elles sont toutes essentielles pour une pratique en toute sécurité.

Le processus d’enfilage du *bogu* est en soi un rituel qui nous prépare mentalement à l’entraînement, un moment pour se concentrer et se séparer du monde extérieur.

C’est fascinant de voir comment ces éléments traditionnels sont fabriqués aujourd’hui avec des matériaux modernes, alliant l’héritage ancestral à l’innovation pour garantir la sécurité des pratiquants.

1. Les Pièces Essentielles du Bogu et Leur Rôle

Voici les composants principaux du *bogu* et leur importance, une liste que j’ai toujours trouvée utile pour comprendre l’équipement au-delà de sa simple apparence :

  • Men (面) : Le casque qui protège la tête, le visage et la gorge. Sa grille métallique assure une excellente protection tout en permettant une bonne vision. Il est souvent le premier signe distinctif d’un pratiquant de Kendo.
  • Kote (小手) : Les gants épais qui protègent les poignets et les avant-bras. Ils sont rembourrés pour absorber les chocs et permettre une bonne prise du *shinai*. Je me souviens des douleurs aux mains avant de bien m’habituer aux miens !
  • Do (胴) : La cuirasse qui protège le tronc. Traditionnellement faite de bambou laqué, elle est maintenant souvent en matériaux composites pour plus de légèreté et de résistance. Elle absorbe les coups portés au niveau de l’abdomen et des flancs.
  • Tare (垂) : La protection de l’aine et des hanches, composée de plusieurs pans rigides. Bien qu’elle ne soit pas une zone de frappe directe, elle offre une protection essentielle et stabilise l’armure.

En plus de l’armure, le *keikogi* (veste) et le *hakama* (pantalon large) sont les vêtements de base, symboles de la tenue traditionnelle japonaise, offrant confort et fluidité pour les mouvements.

2. Le Shinai et le Bokken : Les Armes du Kendoka

Le *shinai*, le sabre de bambou, est l’outil principal du Kendoka. Il est composé de quatre lattes de bambou assemblées, ce qui le rend flexible et sûr pour l’entraînement.

J’ai eu plusieurs *shinai* au fil des ans, et chacun a sa propre “âme” ; le choix de la bonne taille et du bon équilibre est crucial pour la sensation de frappe.

On apprend à en prendre soin, à vérifier régulièrement les lattes pour éviter les éclats, garantissant ainsi la sécurité de tous. Le *bokken*, un sabre en bois rigide, est utilisé pour la pratique des *kata* (formes prédéfinies), où la précision des mouvements et la compréhension des principes sont plus importantes que la vitesse ou la force de frappe.

Le *bokken* exige une concentration différente, car il simule le poids et la sensation d’un vrai sabre, nous rappelant la létalité de l’arme originale et l’importance de la maîtrise.

Le Kendo à l’Ère Numérique : Une Communauté Globale Connectée

C’est fascinant de voir comment une tradition vieille de plusieurs siècles s’épanouit dans notre monde hyperconnecté. Quand j’ai commencé le Kendo, les informations étaient principalement transmises de bouche-à-oreille ou via des livres spécialisés.

Aujourd’hui, internet et les réseaux sociaux ont révolutionné notre façon d’apprendre, de partager et de nous connecter. Des forums dédiés aux groupes Facebook, des tutoriels YouTube aux *dojos* virtuels, la communauté du Kendo est plus vivante et accessible que jamais.

J’ai personnellement découvert des techniques et des approches différentes grâce à des vidéos de Kendoka du monde entier, et j’ai même pu poser des questions à des *sensei* renommés à des milliers de kilomètres de chez moi.

Cette connectivité mondiale enrichit énormément la pratique et ouvre de nouvelles perspectives pour l’apprentissage et le partage.

1. Les Plateformes Numériques au Service de la Pratique

Les plateformes en ligne sont devenues des outils inestimables pour les Kendoka. YouTube regorge de démonstrations, de leçons sur les *kata*, et d’interviews de champions.

Instagram permet de partager des moments d’entraînement, des photos de *bogu*, et de se sentir connecté à d’autres pratiquants. Les groupes Facebook sont des lieux d’échange où l’on peut poser des questions, organiser des entraînements inter-dojos, ou simplement discuter de sa passion.

J’ai même participé à des séminaires en ligne, animés par des *sensei* japonais, ce qui aurait été impensable il y a quelques années. Cela démocratise l’accès à l’expertise et rend la communauté mondiale du Kendo incroyablement dynamique et interactive.

2. Défis et Opportunités de la Virtualisation du Kendo

Bien sûr, la virtualisation n’est pas sans défis. Le Kendo est avant tout une pratique physique, nécessitant une interaction directe et une correction en temps réel par un *sensei*.

On ne peut pas reproduire l’énergie d’un *dojo*, la sensation d’une frappe ou la lecture de l’intention d’un adversaire à travers un écran. Cependant, cela crée aussi des opportunités uniques.

Pendant les périodes de confinement, de nombreux *dojos* ont proposé des entraînements virtuels axés sur la préparation physique, les exercices de *suburi* (coups de sabre dans le vide) et la théorie, ce qui a permis de maintenir le lien et la motivation.

Le Kendo se réinvente, utilisant la technologie non pas pour remplacer l’expérience physique, mais pour la compléter et la renforcer, rendant cet art encore plus résilient et adaptable aux réalités contemporaines.

Le Kendo et le Bien-être Mental : Un Ancrage dans le Chaos Moderne

Dans le tourbillon de nos vies modernes, où le stress et l’anxiété sont devenus des compagnons fréquents, le Kendo m’a offert un refuge inattendu. Ce n’est pas seulement l’effort physique intense qui procure un bien-être, mais surtout la discipline mentale qu’il exige.

Quand je suis dans le *dojo*, tous les soucis du quotidien s’estompent. Je suis entièrement absorbé par le moment présent, par la technique, par l’interaction avec mon partenaire.

C’est une forme de pleine conscience active, où l’esprit n’a pas le loisir de vagabonder vers les préoccupations extérieures. J’ai souvent commencé une séance l’esprit encombré et l’ai terminée avec une clarté et une légèreté surprenantes.

Le Kendo m’a appris à canaliser mon énergie, à gérer ma frustration et à transformer mes échecs en opportunités d’apprentissage.

1. Gérer le Stress et Développer la Résilience Mentale

Le Kendo est une école de résilience. Les entraînements sont exigeants, les défaites sont fréquentes, et la progression est un chemin long et parfois frustrant.

J’ai appris à accepter ces moments, à ne pas me décourager et à persévérer. Chaque fois que je suis frappé, ce n’est pas un échec, mais une information précieuse sur ce que je dois améliorer.

Cette approche m’a énormément aidé dans ma vie personnelle et professionnelle. Face à un revers, je me dis : “C’est comme au Kendo, il faut analyser, ajuster et essayer à nouveau.” La capacité à rester calme sous la pression, à prendre des décisions rapides et à rebondir après un revers est une compétence inestimable que le Kendo développe naturellement.

L’adrénaline des combats et la nécessité de rester concentré affûtent l’esprit d’une manière unique.

2. La Discipline et la Concentration au Service de la Sérénité

La discipline rigoureuse du Kendo ne se limite pas aux mouvements ; elle s’étend à l’esprit. L’exigence de concentration est constante. On doit être attentif à la posture de l’adversaire, à ses intentions, tout en maîtrisant sa propre technique.

Cette hyper-concentration pendant l’entraînement agit comme une coupure mentale totale avec les distractions extérieures. C’est comme une séance de méditation intense.

Le *kiai*, ce cri puissant que l’on pousse en frappant, est une libération d’énergie qui permet de vider son esprit et de projeter sa volonté. Je me suis rendu compte que cette pratique régulière de la concentration intense m’a rendu plus calme et plus capable de me concentrer sur des tâches complexes dans ma vie quotidienne.

C’est un moyen formidable de cultiver la clarté mentale et de réduire le bruit incessant de nos pensées.

Dépasser les Frontières : L’Impact Culturel Mondial du Kendo

Ce qui me fascine le plus avec le Kendo, c’est sa capacité à transcender les barrières culturelles et géographiques. J’ai eu la chance de m’entraîner avec des pratiquants de diverses nationalités, et chaque rencontre était une leçon en soi.

Que l’on soit en France, au Japon, aux États-Unis ou ailleurs, le langage du *shinai* est universel. Les principes de respect, de discipline et de dépassement de soi sont compris et partagés par tous, créant un lien profond entre les Kendoka du monde entier.

C’est une expérience que peu de disciplines peuvent offrir. J’ai personnellement vu des amitiés se nouer instantanément, simplement grâce à cette passion commune.

Le Kendo est un véritable ambassadeur de la culture japonaise, mais il s’adapte aussi aux nuances locales, prouvant sa pertinence universelle.

1. Les Échanges Internationaux et les Championnats Mondiaux

Le Kendo, loin d’être confiné à ses origines japonaises, est aujourd’hui une pratique mondiale avec des fédérations nationales dans des dizaines de pays.

Les championnats du monde de Kendo, qui ont lieu tous les trois ans, sont des événements incroyables où des milliers de Kendoka se rassemblent pour tester leurs compétences et célébrer cet art.

J’ai eu l’opportunité d’assister à l’une de ces compétitions, et l’atmosphère était électrique, un mélange d’intense concentration et de camaraderie profonde.

C’est une occasion unique de voir des styles différents, d’apprendre de *sensei* venus de tous horizons et de rencontrer des pratiquants passionnés. Ces échanges sont vitaux pour la vitalité de l’art, car ils permettent une diffusion des connaissances et une évolution constante de la pratique.

Aspect Impact du Kendo sur la Vie Quotidienne Bénéfices Notables
Discipline Personnelle Aide à la gestion du temps, à la persévérance dans les tâches difficiles. Augmentation de la productivité, meilleure organisation.
Gestion du Stress Permet de canaliser l’énergie négative, offre un exutoire physique et mental. Réduction de l’anxiété, amélioration du sommeil.
Confiance en Soi Surmonter les défis physiques et mentaux en forge le caractère. Meilleure estime de soi, plus grande assurance dans les interactions.
Respect et Étiquette Application des principes de *Reishiki* dans les relations interpersonnelles. Amélioration des compétences sociales, plus grande considération pour autrui.
Concentration Capacité accrue à se focaliser sur une tâche sans distraction. Amélioration des performances cognitives, meilleure mémoire.

2. Le Kendo comme Pont Culturel

Au-delà de la compétition, le Kendo agit comme un formidable pont culturel. Partout où je suis allé, les pratiquants sont toujours ravis de partager leur expérience et de découvrir de nouvelles perspectives.

C’est une discipline qui encourage l’humilité et le respect mutuel, des valeurs qui résonnent bien au-delà du *dojo*. J’ai appris des expressions japonaises, des coutumes, et une nouvelle façon de percevoir la discipline grâce à mes coéquipiers et *sensei*.

En France, le Kendo est pratiqué avec une ferveur incroyable, tout en intégrant des aspects qui lui sont propres, démontrant que l’art peut s’enraciner profondément dans différentes cultures sans perdre son essence.

C’est cette adaptabilité et cette universalité qui garantissent la pérennité et la croissance du Kendo dans le monde entier.

Commencer le Kendo : Votre Premier Pas Vers une Nouvelle Aventure

Si tout cela vous intrigue, et si vous vous êtes déjà demandé comment la rigueur ancestrale peut enrichir une vie moderne, je ne peux que vous encourager à faire le premier pas.

J’ai hésité longtemps avant de m’inscrire, pensant que ce n’était “pas pour moi” ou que je n’aurais pas le temps. Mais je peux vous assurer que c’est une des meilleures décisions que j’ai jamais prises.

L’ambiance dans un *dojo* est souvent très accueillante, malgré l’image austère que l’on peut avoir. Les pratiquants sont généralement très heureux de partager leur passion avec les nouveaux venus.

C’est une aventure qui demande de la persévérance, c’est vrai, mais les récompenses, tant physiques que mentales, sont incommensurables.

1. Trouver un Dojo Près de Chez Vous : Premières Démarches

La première étape est de trouver un *dojo* qui vous convienne. En France, il existe de nombreux clubs affiliés à la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées (FFJDA), qui gère également le Kendo.

Une simple recherche en ligne avec “Kendo dojo [votre ville]” devrait vous donner plusieurs options. N’hésitez pas à appeler, à envoyer un email ou, mieux encore, à vous rendre directement sur place pendant une séance d’entraînement.

C’est le meilleur moyen de sentir l’ambiance, de rencontrer le *sensei* et les autres pratiquants. La plupart des *dojos* proposent des cours d’essai gratuits, ce qui est une excellente occasion de voir si le Kendo est fait pour vous sans engagement.

J’ai visité trois *dojos* différents avant de choisir celui qui correspondait le mieux à mes attentes et à mon emploi du temps.

2. Que Prévoir pour Vos Premiers Cours ?

Pour vos toutes premières séances, vous n’aurez pas besoin de l’armure complète. En général, il suffit de se présenter avec une tenue de sport confortable, comme un survêtement, et une bouteille d’eau.

Le *dojo* vous prêtera souvent un *shinai* pour les débuts. Les premiers mois sont consacrés à l’apprentissage des bases : la posture, la garde, les déplacements (*suri-ashi*), et les frappes fondamentales (*suburi*).

C’est la période la plus cruciale, car elle pose les fondations de votre pratique future. Le *sensei* et les pratiquants plus expérimentés seront là pour vous guider patiemment.

Ne vous découragez pas si les mouvements semblent maladroits au début ; tout le monde est passé par là ! L’important est la régularité et la volonté d’apprendre.

Bientôt, vous serez étonné de vos propres progrès et de la transformation que cette voie ancestrale opère en vous.

Pour Conclure

Le Kendo est bien plus qu’un art martial ; c’est une voie, un chemin de vie qui forge le corps et l’esprit. Chaque entraînement est une leçon d’humilité, de persévérance et de concentration.

Ce que j’ai découvert sur le tatami m’a profondément transformé et continue de m’enrichir au quotidien. C’est une discipline qui m’a offert un équilibre précieux dans un monde en constante effervescence, une ancre solide pour le mental et une source inépuisable de bien-être.

Si vous cherchez à vous dépasser, à développer une discipline intérieure et à vous connecter à une communauté mondiale de passionnés, le Kendo vous attend.

Informations Utiles à Savoir

1. Pour trouver un dojo en France, la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées (FFJDA) est le point de départ idéal. Leur site web répertorie les clubs affiliés partout dans le pays. N’hésitez pas à les contacter directement pour les horaires des cours d’essai.

2. Pour vos premières séances, une tenue de sport confortable (survêtement, t-shirt) et une bouteille d’eau suffisent. La plupart des dojos prêtent un shinai aux débutants, vous n’avez donc pas besoin d’investir dans l’équipement dès le premier jour.

3. Le Kendo exige patience et persévérance. Les progrès ne sont pas toujours linéaires, mais chaque effort est récompensé par une meilleure maîtrise de soi et de la technique. Ne vous découragez pas face aux défis, ils font partie de l’apprentissage.

4. La communauté du Kendo est incroyablement accueillante. Vous découvrirez rapidement une camaraderie unique et des liens forts se tisseront avec vos partenaires d’entraînement, souvent au-delà des frontières linguistiques et culturelles.

5. Le Kendo est accessible à tous, quel que soit l’âge ou le niveau de forme physique initial. Les entraînements sont adaptés et le sensei veillera à ce que chacun progresse à son rythme, en toute sécurité.

Points Clés à Retenir

Le Kendo est une discipline japonaise qui va au-delà du sport de combat, enseignant le respect (*Reishiki*) et l’unité du corps, de l’esprit et de la technique (*Shin-Gi-Tai*).

Il offre des bénéfices mentaux significatifs, comme la gestion du stress et le développement de la concentration et de la résilience. Pratiqué mondialement, il crée des ponts culturels et une communauté forte.

Commencer est simple : trouvez un dojo via la FFJDA et préparez-vous à une aventure transformatrice avec une simple tenue de sport.

Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖

Q: Comment le Kendo, un art martial si ancien, parvient-il à rester non seulement pertinent, mais même à prospérer dans notre monde moderne et numérisé, souvent si pressé et déconnecté de soi ?

R: Franchement, c’est presque un paradoxe fascinant ! Quand j’ai commencé le Kendo, je me disais que c’était un peu un vestige du passé. Mais j’ai vite compris que c’était tout l’inverse.
Le Kendo, avec sa discipline exigeante et son focus sur l’instant présent, agit comme un véritable contrepoids à l’agitation de nos vies. Personnellement, j’ai constaté que même après une journée passée devant des écrans, la concentration requise pour manier le shinai me reconnectait instantanément à moi-même.
On parle souvent de “digital detox”, eh bien, le Kendo, c’est ça, mais en mouvement ! Il ne s’agit pas de rejeter le numérique, mais de trouver cet équilibre.
J’ai vu des dojos utiliser les réseaux sociaux pour organiser des stages internationaux ou partager des vidéos de kata, prouvant que la tradition peut parfaitement embrasser l’innovation sans perdre son âme.
C’est ça sa force : une ancre dans la tempête numérique.

Q: Au-delà des techniques de combat ou de la simple dépense physique, quels sont les bénéfices personnels et profonds que l’on peut véritablement retirer de la pratique du Kendo sur le long terme ?

R: Ah, ça, c’est la question que tout le monde devrait se poser ! Au début, on se focalise sur les mouvements, les frappes… Mais très vite, on se rend compte que le Kendo sculpte bien plus que le corps.
Pour ma part, la plus grande leçon fut la patience et l’humilité. Je me souviens d’une période où j’étais hyperactif, toujours à vouloir aller vite. Le Kendo m’a appris à ralentir, à observer, à attendre le bon moment.
Ce n’est pas juste “frapper”, c’est comprendre l’intention de l’adversaire, anticiper, et surtout, se maîtriser. La gestion du stress, par exemple, est devenue une seconde nature.
Quand tu es sous le men, tu ne penses plus aux mails en attente ou aux embouteillages ; tu es juste là, dans l’instant, avec ton souffle et ta détermination.
Et cette résilience mentale, cette capacité à se relever après une “défaite” sur le dojo, elle se transpose dans la vie quotidienne. C’est une école de vie, vraiment, qui te rend plus fort, plus serein, et étrangement, plus à l’écoute.

Q: Le Kendo semble très exigeant. Est-il réellement accessible à tous, indépendamment de l’âge ou de la condition physique initiale, et comment contribue-t-il à la création de liens sociaux et de communautés solides ?

R: C’est une excellente question, et la réponse est un grand oui, avec des nuances ! Bien sûr, il y a une phase d’apprentissage où l’on développe la force et l’endurance, mais le Kendo est étonnamment inclusif.
J’ai personnellement côtoyé des enfants de 6 ans, des étudiants, des professionnels et même des retraités de plus de 70 ans sur le même dojo. Chacun avance à son rythme.
Les clubs de Kendo en France, par exemple, sont très attentifs à l’adaptation des entraînements. Si tu as une ancienne blessure ou une condition particulière, les professeurs sont là pour te guider.
Quant à la communauté, c’est pour moi l’un des aspects les plus enrichissants. On ne se contente pas de s’entraîner ensemble ; on se soutient, on s’encourage, on partage des repas après les cours.
C’est un peu comme une deuxième famille. Le respect mutuel, la bienveillance et l’esprit d’entraide sont au cœur de la pratique. J’ai noué des amitiés incroyables grâce au Kendo, des liens qui dépassent les différences d’âge, de métier ou d’origine.
C’est une véritable fraternité du sabre, et c’est ce qui rend cette pratique si humaine et si ancrée dans la réalité.