Alors, on a cette flamme qui s’allume en nous, ce désir puissant de se lancer dans le Kendo, n’est-ce pas ? Cette discipline fascinante, imprégnée d’histoire et de rigueur, promet bien plus qu’un simple entraînement physique.
Mais avant même de choisir son premier *keikogi* ou de rêver au *bogu*, une question, très concrète et parfois un peu angoissante, se pose inévitablement : quel budget prévoir pour cette magnifique aventure martiale ?
Je me souviens très bien de mes propres débuts. Cette même interrogation m’avait traversé l’esprit, entre l’excitation et l’appréhension. Entre les prix fluctuants des équipements spécialisés et les cotisations annuelles des dojos, surtout avec l’inflation actuelle qui touche tous les aspects de notre vie en France, on peut vite se sentir perdu.
Il y a tellement d’informations, parfois contradictoires, sur les forums ou les groupes de discussion dédiés aux arts martiaux. Certains disent que c’est un luxe, d’autres que c’est très accessible.
Face à la popularité grandissante des arts martiaux traditionnels et à la nécessité de gérer son budget de manière astucieuse dans notre quotidien moderne, il est plus que jamais crucial d’avoir une vision juste et détaillée.
Loin des idées reçues, il existe des solutions et des astuces pour rendre le Kendo accessible à tous.
Je vous propose de voir cela précisément.
Le Choix du Dojo : Le Premier Pas et Ses Implications Financières
Ah, le dojo ! C’est bien plus qu’une simple salle, n’est-ce pas ? C’est le cœur même de votre pratique du Kendo, l’endroit où vous allez transpirer, apprendre, et créer des liens inestimables. Je me souviens, à mes débuts, j’étais tellement focalisé sur l’excitation de commencer que j’ai failli oublier de sonder l’aspect financier de l’adhésion. C’est une erreur que beaucoup font. Chaque dojo a sa propre structure de cotisation, et croyez-moi, cela peut varier énormément d’une association à l’autre, même au sein d’une même ville ! Il ne s’agit pas seulement du prix affiché, mais aussi de ce que ce prix comprend : l’assurance, l’accès à plusieurs cours par semaine, la possibilité de participer à des stages internes… Tout cela doit être pris en compte. J’ai vu des amis s’inscrire dans des clubs avec des cotisations très basses, pour se rendre compte ensuite que chaque stage, chaque passage de grade était facturé en supplément, ce qui faisait grimper la note finale bien au-delà de ce qu’ils avaient anticipé. Prenez le temps de visiter plusieurs dojos si possible, de discuter avec les pratiquants, et surtout, de poser toutes les questions sur les coûts cachés ou les suppléments éventuels. C’est votre futur lieu d’apprentissage, et il faut qu’il soit en phase avec vos attentes et votre portefeuille.
1. Les Cotisations Annuelles : Ce Qu’Elles Couvrent et Comment Économiser
Les cotisations annuelles sont le pilier de votre budget Kendo. En France, elles varient généralement de 150 € à 400 € par an, en fonction de la taille du club, de sa localisation (Paris et les grandes villes étant souvent plus chères), et des infrastructures disponibles. Ce montant inclut souvent la licence fédérale (indispensable pour être assuré et participer aux compétitions ou passages de grades officiels), l’accès aux cours réguliers, et parfois l’assurance. Certains dojos proposent des tarifs réduits pour les étudiants, les chômeurs ou les familles, n’hésitez jamais à demander ! J’ai pu bénéficier d’un tarif étudiant pendant mes premières années, ce qui m’a énormément aidé à maintenir ma pratique sans me ruiner. Il est aussi possible que certains dojos offrent des facilités de paiement, comme un règlement en plusieurs fois. Ne vous découragez pas si le prix de prime abord vous semble élevé ; une conversation ouverte avec les responsables du club peut souvent révéler des solutions. C’est un investissement dans votre bien-être physique et mental, donc il vaut la peine de trouver le bon équilibre.
2. Frais Supplémentaires et Opportunités de Développement
Au-delà de la cotisation de base, gardez à l’esprit qu’il existe des frais supplémentaires inhérents à la pratique du Kendo. Il y a les stages, par exemple. Ils sont cruciaux pour progresser, rencontrer d’autres pratiquants et enrichir votre expérience. Un stage d’une journée coûte généralement entre 20 € et 50 €, tandis qu’un week-end peut grimper à 80-150 €, sans compter les frais de déplacement et d’hébergement si le stage est loin. Les passages de grade, eux aussi, entraînent des frais d’inscription auprès de la fédération, de l’ordre de 10 € à 30 € par grade. Et puis, il y a la participation à des compétitions si vous le souhaitez. Bien que non obligatoires, ces événements sont une excellente manière de se dépasser et de tester ses compétences. N’oubliez pas non plus que le Kendo demande une certaine hygiène et l’entretien de son équipement, ce qui peut engendrer des petits coûts (lessive spéciale pour le *keikogi*, produits pour le *bogu*, etc.). Tous ces aspects ne sont pas à ignorer, car ils s’additionnent et peuvent peser sur votre budget annuel. Il faut simplement les anticiper pour éviter les mauvaises surprises.
L’Équipement du Kendoka : S’Équiper Intelligent et Durable
L’équipement est sans doute la partie la plus visible du budget Kendo, et celle qui peut faire le plus peur au premier abord. Entre le keikogi, le hakama, le shinai, et plus tard le bogu complet, on peut vite se sentir submergé par le nombre d’articles et leurs prix variés. Mais rassurez-vous, personne ne vous demandera d’acheter tout, tout de suite. La progression dans l’acquisition du matériel est progressive et correspond à l’évolution de votre pratique. J’ai moi-même commencé avec un simple keikogi et un shinai d’occasion, et ça m’a amplement suffi pendant de nombreux mois. La clé est de ne pas se précipiter sur le matériel le plus cher, mais de privilégier la qualité et la durabilité, quitte à investir un peu plus tard. Un bon équipement, bien entretenu, vous durera des années, ce qui en fait un investissement rentable sur le long terme. Il y a tellement d’options aujourd’hui, des marques japonaises traditionnelles aux productions plus économiques. Choisir le bon matériel, c’est aussi s’assurer une pratique confortable et sécurisée, sans se ruiner. Parlons-en plus en détail.
1. Les Premiers Indispensables : Le Keikogi, le Hakama et le Shinai
Pour vos premières semaines, voire vos premiers mois, vous n’aurez besoin que du trio de base : un *keikogi* (la veste de Kendo), un *hakama* (le pantalon large traditionnel) et un *shinai* (l’épée en bambou). Pour un ensemble *keikogi-hakama*, les prix varient de 80 € à 200 € pour des modèles de bonne qualité adaptés aux débutants. Il est tentant d’acheter le moins cher, mais j’ai appris à mes dépens qu’un *keikogi* de mauvaise qualité se déchire vite ou rétrécit de façon imprévisible. Mieux vaut mettre un peu plus et avoir quelque chose qui tient la route. Pour le *shinai*, comptez entre 30 € et 70 €. Il est important d’en choisir un à votre taille et de qualité suffisante pour votre sécurité et celle de vos partenaires. Je me souviens avoir cassé un *shinai* bas de gamme au bout de quelques séances intensives, ce qui a été une double déception : il a fallu en racheter un et cela a interrompu ma pratique. N’oubliez pas non plus la sacoche pour transporter votre *shinai*, une dizaine d’euros, mais qui vous évitera de l’abîmer ou d’être encombrant dans les transports en commun. Ces premiers achats constituent l’investissement initial le plus conséquent avant d’aborder le *bogu*.
2. Le Bogu : L’Investissement Majeur et les Alternatives Économiques
Le *bogu* est l’armure du Kendoka, et c’est l’investissement le plus important, tant en termes de coût que d’importance pour votre sécurité. Il se compose du *men* (casque), du *do* (plastron), du *kote* (gants) et du *tare* (protection abdominale). Un *bogu* neuf de qualité pour débutant coûte généralement entre 400 € et 800 €. Les prix peuvent bien sûr s’envoler pour des *bogu* haut de gamme fabriqués à la main, atteignant facilement 1500 € ou plus, mais ce n’est absolument pas nécessaire pour commencer. Mon premier *bogu* était un modèle intermédiaire, et il m’a servi fidèlement pendant des années. L’astuce que je partage souvent, surtout avec l’inflation actuelle, c’est de regarder le marché de l’occasion. De nombreux pratiquants vendent leur *bogu* en bon état quand ils changent de taille ou montent en gamme. J’ai plusieurs amis qui ont trouvé d’excellents *bogu* d’occasion pour 200-400 €. Il faut juste être vigilant sur l’état des protections, surtout les *kote* et le *men*. N’hésitez pas à demander conseil à votre *sensei* ou à des pratiquants expérimentés avant d’acheter un *bogu* d’occasion. C’est un investissement conséquent, mais qui vous permet de pratiquer en toute sécurité le Kendo de contact.
Anticiper les Coûts : Le Calendrier des Dépenses
Comprendre que le budget Kendo n’est pas une dépense unique mais une série d’investissements échelonnés dans le temps est essentiel pour ne pas se sentir dépassé. J’ai personnellement eu tendance à sous-estimer les coûts récurrents au début. On pense souvent à l’achat du matériel, mais moins aux cotisations annuelles qui se renouvellent, aux consommables comme les *shinai* de remplacement, ou aux participations aux événements qui enrichissent la pratique. Visualiser un calendrier des dépenses aide énormément à planifier et à économiser en conséquence. Cela permet aussi de se rendre compte que l’investissement initial est certes significatif, mais que les coûts se lissent par la suite. C’est un peu comme un abonnement à une salle de sport, mais avec l’achat d’équipement en plus. Il faut voir cela comme un engagement à long terme envers une discipline qui vous apporte tant. Ma propre expérience m’a montré qu’une bonne planification évite le stress financier et permet de se concentrer pleinement sur le développement de ses compétences.
1. Les Dépenses Initiales : Le Kit de Démarrage
Les premiers mois sont ceux où l’on engage les dépenses les plus importantes, car il faut acquérir le matériel de base. Le tableau ci-dessous récapitule les coûts indicatifs que vous pouvez anticiper. Bien sûr, ces chiffres sont des moyennes et peuvent varier en fonction des promotions, du lieu d’achat (magasin spécialisé, internet, occasion) et de la qualité des articles choisis. Mon conseil serait de commencer par le strict minimum de qualité décente pour ne pas avoir à le remplacer trop vite. Le *keikogi* et le *hakama* peuvent durer des années si bien entretenus. Le *shinai* est le plus fragile et demandera probablement des remplacements réguliers, surtout si vous pratiquez intensivement. Il est important de ne pas se laisser décourager par ces premiers chiffres, car c’est un investissement ponctuel qui pose les bases de votre pratique.
Article | Estimation Basse (EUR) | Estimation Haute (EUR) | Notes |
---|---|---|---|
Cotisation Annuelle (Première Année) | 150 | 400 | Comprend souvent la licence fédérale |
Keikogi (Veste) | 40 | 100 | Privilégiez la qualité pour la durabilité |
Hakama (Pantalon) | 40 | 100 | Peut être acheté séparément du Keikogi |
Shinai (Épée Bambou) | 30 | 70 | Prévoir 1 à 2 de rechange par an |
Sacoche Shinai | 10 | 25 | Protection et transport |
Bogu (Armure Complète) | 400 | 800 | Acheter après quelques mois de pratique |
*Sous-Total Estimé (sans Bogu)* | 270 | 695 | Coût pour les premiers mois avant le Bogu |
*Total Estimé (avec Bogu)* | 670 | 1495 | Investissement complet la première année |
2. Les Dépenses Récurrentes et l’Entretien du Matériel
Après la première année, les coûts se stabilisent. La cotisation annuelle reste la dépense principale. Ensuite, il y a les consommables. Les *shinai* ont une durée de vie limitée, surtout si vous pratiquez de manière assidue. Comptez sur un à deux *shinai* par an, voire plus si vous participez à beaucoup de combats ou avez une pratique très puissante. Les lames de bambou peuvent se fendre, et les pièces en cuir (tsuru, sakigawa, nakayui) peuvent s’user. Les prix pour ces pièces de rechange sont modestes (quelques euros), mais l’accumulation peut compter. J’ai pris l’habitude d’acheter des *shinai* par lot quand il y a des promotions, ça fait une sacrée différence sur l’année. Les *keikogi* et *hakama* sont très résistants, mais peuvent nécessiter un remplacement tous les 3 à 5 ans selon l’intensité de votre pratique et la fréquence de lavage. Le *bogu*, lui, est un investissement très durable. Avec un bon entretien (séchage après chaque séance, aération), il peut durer 10, 15, voire 20 ans ! Seuls les *kote* (gants) ont tendance à s’user plus vite et peuvent nécessiter un remplacement plus fréquent, car ils encaissent beaucoup de chocs. La planification de ces dépenses récurrentes est la clé pour maintenir votre passion sans stress financier.
Astuces et Bons Plans pour un Kendo Accessible
L’idée que le Kendo serait un sport cher est une idée reçue qui me tient à cœur de déconstruire. Oui, il y a un investissement, comme pour toute passion qui demande un équipement spécifique, mais il existe tellement de manières de rendre cette pratique plus accessible. Ma propre expérience en est la preuve. Je n’ai jamais eu un budget illimité, loin de là, et pourtant, j’ai pu progresser, m’équiper et voyager pour des stages grâce à quelques astuces simples. C’est une question de savoir où chercher, quand acheter, et comment entretenir au mieux ce que l’on possède déjà. Le Kendo est une discipline de persévérance, et cette persévérance s’applique aussi à la gestion de votre budget. N’oubliez pas que la communauté des kendokas est souvent très solidaire, et il n’est pas rare de voir des pratiquants expérimentés donner de bons conseils, voire prêter du matériel aux débutants. C’est l’esprit du dojo qui se prolonge en dehors des tatamis.
1. Le Marché de l’Occasion et les Ventes entre Pratiquants
C’est l’une des meilleures astuces que je puisse vous donner, et je l’ai utilisée à de nombreuses reprises : le marché de l’occasion ! De nombreux groupes Facebook dédiés au Kendo en France, des forums spécialisés ou même les petites annonces au sein de votre dojo sont des mines d’or pour trouver du matériel de seconde main en excellent état. J’ai personnellement acheté mon deuxième *hakama* et plusieurs *shinai* via ces canaux, faisant de belles économies. Les pratiquants, soucieux de ne pas laisser leur équipement prendre la poussière, sont souvent ravis de le vendre à un prix juste. Pour le *bogu*, c’est particulièrement avantageux. Un *bogu* d’occasion bien entretenu peut vous coûter la moitié, voire le tiers du prix du neuf. Bien sûr, il faut être vigilant : vérifier l’état général, les coutures, l’absence de déchirures ou de dommages importants. Si vous n’êtes pas sûr, n’hésitez pas à demander à un pratiquant plus expérimenté de vous accompagner ou de jeter un œil aux photos. C’est une démarche économique et écologique, une double victoire !
2. Les Aides et Réductions : Pensez-y !
Ne sous-estimez jamais les aides et réductions potentielles ! En France, il existe plusieurs dispositifs. Les mairies proposent souvent des chèques sport ou des aides à l’adhésion pour les jeunes ou les familles à revenus modestes. Les comités d’entreprise peuvent aussi avoir des subventions pour les activités sportives. J’ai eu la chance de voir des dojos s’associer avec des organismes pour offrir des tarifs réduits, ou même des prêts de matériel pour les toutes premières séances. Renseignez-vous auprès de votre dojo, de votre mairie, ou de votre comité d’entreprise. Parfois, il suffit de poser la question pour découvrir des opportunités insoupçonnées. De plus, de nombreux clubs organisent des journées portes ouvertes avec prêt de matériel pour les initiations. C’est une excellente occasion de tester la discipline sans aucun engagement financier initial. C’est ainsi que j’ai pu faire mes premiers pas, sans avoir à investir un centime avant d’être sûr que le Kendo était fait pour moi.
L’Impact du Kendo sur le Bien-être : Un Retour sur Investissement Inestimable
Après avoir parlé longuement des chiffres et des budgets, je crois qu’il est crucial de mettre les choses en perspective. Le Kendo, ce n’est pas seulement un coût, c’est avant tout un investissement, et le retour sur cet investissement est, à mon humble avis et d’après mon expérience, absolument inestimable. Combien seriez-vous prêt à dépenser pour améliorer votre concentration, votre résilience, votre forme physique, et votre équilibre mental ? Car c’est exactement ce que le Kendo offre. Je me souviens de périodes de stress intense dans ma vie professionnelle. Le dojo est devenu mon sanctuaire, l’endroit où je pouvais me vider la tête, canaliser mon énergie et me reconnecter à moi-même. Cette sensation de clarté, cette force mentale que l’on développe face à l’adversité – même symbolique – en Kendo, elle n’a pas de prix. C’est une valeur ajoutée qui dépasse de loin le coût de n’importe quel *bogu*.
1. Les Bénéfices Physiques et Mentaux qui Dépassent le Coût
Pensez-y : le Kendo est un entraînement physique complet. Vous développerez votre cardio, votre force explosive, votre souplesse, et votre coordination. C’est bien plus qu’une simple activité physique ; c’est un art martial qui forge le corps autant que l’esprit. Sur le plan mental, les avantages sont encore plus profonds. La discipline, la patience, la gestion du stress, la prise de décision rapide sous pression, le respect d’autrui, l’humilité face à l’apprentissage constant… Toutes ces qualités que l’on développe sur les tatamis se transfèrent directement dans votre vie quotidienne. Je l’ai vécu personnellement : le Kendo m’a aidé à être plus calme face aux imprévus, plus persévérant dans mes projets, et plus attentif aux détails. Ces compétences sont bien plus précieuses que quelques centaines d’euros dépensées annuellement. Elles contribuent à une meilleure qualité de vie globale, à un bien-être que l’on ne peut quantifier monétairement.
2. Une Communauté et une Culture Riches : L’Aspect Social Inestimable
Au-delà de l’aspect personnel, il y a la richesse de la communauté du Kendo. Le dojo est un lieu de rencontre, de partage, et de soutien mutuel. J’ai rencontré certaines des personnes les plus inspirantes de ma vie grâce au Kendo. Des amitiés se forgent, des liens se tissent, et on se retrouve à faire partie d’une grande famille où l’entraide est la règle. Cette dimension sociale est incroyablement enrichissante et contribue énormément à l’épanouissement personnel. Dans notre monde de plus en plus connecté mais paradoxalement solitaire, avoir un lieu où l’on se sent réellement appartenir, où l’on partage une passion commune, c’est un trésor. Ces interactions, ces conseils mutuels, ces encouragements lors des entraînements difficiles, tout cela ne figure sur aucune facture, mais constitue une part immense de la valeur de votre investissement dans le Kendo. C’est un voyage qui dépasse largement le cadre financier.
Pour Conclure
En fin de compte, si l’aspect financier du Kendo peut sembler intimidant au premier abord, j’espère que cet article vous aura rassuré et donné une vision plus claire. Ce n’est pas une dépense, mais bien un investissement dans votre personne, votre santé physique et mentale, et votre épanouissement. Chaque euro dépensé vous reviendra au centuple en force intérieure, en sagesse et en amitiés inoubliables. Plongez dans cette merveilleuse voie, vous ne le regretterez pas, car le Kendo forge bien plus que des compétences martiales ; il forge des vies.
Informations Utiles à Connaître
1. Visitez le site de la Fédération Française de Kendo et Disciplines Associées (FFKDA) pour les informations officielles sur les licences, grades et événements nationaux. C’est votre référence incontournable !
2. Beaucoup de dojos proposent des séances d’essai gratuites ou à tarif réduit. Profitez-en pour découvrir l’ambiance, rencontrer les pratiquants et poser toutes vos questions avant de vous engager financièrement.
3. Renseignez-vous auprès de votre mairie, de votre comité d’entreprise ou de votre caisse d’allocations familiales (CAF). Des aides financières pour la pratique sportive sont souvent disponibles, surtout pour les jeunes ou les familles.
4. Un bon entretien de votre équipement (séchage, aération, petites réparations) prolongera considérablement sa durée de vie et vous fera économiser sur le long terme. Le Kendo nous apprend aussi la valeur des choses !
5. N’hésitez jamais à discuter avec les kendokas plus expérimentés de votre dojo. Ils sont souvent une mine d’informations pour les bons plans équipement, les stages à ne pas manquer ou les astuces pour économiser.
Points Clés à Retenir
En résumé, l’investissement initial dans le Kendo comprend les cotisations du dojo et l’acquisition progressive de l’équipement de base (keikogi, hakama, shinai), puis du bogu. Les coûts récurrents sont principalement la cotisation annuelle et le renouvellement des shinai. Pour optimiser votre budget, explorez le marché de l’occasion et renseignez-vous sur les aides financières locales. Rappelez-vous que le Kendo est un investissement inestimable pour votre bien-être physique, mental et social, dont les bénéfices dépassent de loin les dépenses.
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: Quel est l’investissement initial indispensable pour commencer le Kendo sans se ruiner ?
R: Ah, la fameuse question du “départ” ! Quand j’ai posé le pied pour la première fois dans un dojo de Kendo, l’image du pratiquant en armure complète me faisait rêver, mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas la première étape, et heureusement pour le portefeuille !
Franchement, au début, l’essentiel, c’est le keikogi (la veste) et le hakama (le pantalon large). Un ensemble de base, pour débutant, ça tourne généralement autour de 80 à 150 euros en France.
On n’a pas besoin de la soie la plus chère dès le départ, un bon coton fait parfaitement l’affaire. Ensuite, il y a le shinai, l’épée en bambou, indispensable.
Comptez entre 30 et 60 euros pour un shinai de bonne qualité qui vous durera quelques mois avant de nécessiter un remplacement des lattes. Et bien sûr, un bokken, l’épée en bois, pour travailler les kata, souvent entre 25 et 50 euros.
Le plus important à savoir, et ça, c’est un soulagement pour beaucoup, c’est que le bogu – l’armure complète – n’est absolument pas nécessaire avant plusieurs mois de pratique, généralement entre 6 mois et un an.
Beaucoup de dojos proposent même de prêter les premiers shinai ou d’avoir des ensembles keikogi/hakama d’occasion à disposition. J’ai vu des élèves commencer avec un simple jogging et un t-shirt pour les premières séances, juste le temps de voir si ça leur plaisait vraiment avant d’investir.
C’est une approche que je conseille toujours : allez-y progressivement !
Q: Au-delà de l’équipement de base, quels sont les coûts récurrents et comment l’inflation actuelle en France les impacte-t-elle ?
R: Une fois le pas de la porte du dojo franchi et l’équipement de base acquis, les coûts récurrents deviennent la principale préoccupation. Pour ma part, la cotisation annuelle au dojo est le poste de dépense le plus régulier.
En France, ces cotisations varient énormément, souvent entre 200 et 500 euros par an, selon la structure (association municipale, club privé, grande ville ou petite commune) et ce qu’elle inclut (licence fédérale à la FFJDA – Fédération Française de Judo, Jujitsu, Kendo et Disciplines Associées, assurance…).
C’est un coût fixe, mais ô combien précieux pour la qualité de l’enseignement et l’accès aux infrastructures. Avec l’inflation galopante que nous connaissons depuis quelques années, j’ai constaté que certains dojos ont dû ajuster légèrement leurs tarifs, parfois de 5 à 10% par an, pour couvrir leurs propres charges (loyers, chauffage, salaires des professeurs).
En ce qui concerne l’équipement, le shinai est une pièce d’usure. Il faut le vérifier régulièrement et remplacer ses lattes ou l’ensemble lorsqu’il est abîmé, pour la sécurité.
Comptez quelques shinai par an, disons 2 à 4 selon l’intensité de votre pratique, soit un budget annuel de 60 à 200 euros juste pour eux. Le keikogi et le hakama peuvent durer des années si bien entretenus, mais un remplacement occasionnel est toujours possible.
Les séminaires ou les stages sont des opportunités incroyables d’apprendre de maîtres différents, mais ils représentent un coût supplémentaire (inscription, déplacement, hébergement), purement optionnel bien sûr, mais tellement enrichissant !
Q: Existe-t-il des astuces ou des stratégies concrètes pour gérer son budget Kendo et le rendre plus accessible à tous ?
R: Absolument ! Gérer son budget Kendo, c’est un peu comme gérer n’importe quel autre hobby passionnant, il y a toujours des solutions. Ma première astuce, et la plus efficace, est d’explorer le marché de l’occasion.
Beaucoup de pratiquants vendent leur keikogi, hakama, et surtout leur bogu (armure) lorsqu’ils arrêtent ou changent de taille. Des plateformes comme Leboncoin regorgent d’annonces, tout comme les groupes Facebook dédiés au Kendo en France.
J’ai personnellement trouvé des pièces d’armure de très bonne qualité à des prix défiant toute concurrence. L’important est de bien vérifier l’état avant d’acheter, surtout pour le bogu.
Ensuite, n’hésitez pas à parler à vos senpai (les anciens) au dojo. Souvent, ils ont des bons plans, des contacts, ou même du matériel à prêter ou à vendre à bas prix.
Je me souviens d’un senpai qui m’avait filé un shinai presque neuf parce qu’il en avait trop ! Une autre stratégie est d’investir progressivement. Ne vous précipitez pas sur l’armure la plus chère dès que vous en avez l’autorisation.
Commencez par une armure d’occasion ou un modèle d’entrée de gamme, vous aurez tout le temps de monter en gamme plus tard si vous le souhaitez. Pour les shinai, bien les entretenir (nettoyer les lattes, vérifier les liens, poncer les échardes) permet de prolonger leur durée de vie.
Enfin, ne sous-estimez pas la communauté Kendo ; c’est une grande famille. La passion nous lie, et l’entraide est souvent au rendez-vous pour que personne ne soit freiné par le budget.
Le Kendo est un chemin, pas une course, et il doit rester accessible à ceux qui veulent le pratiquer.
📚 Références
Wikipédia Encyclopédie
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